Le Collectif de défense de la nature «Pour les Paysages du Massif Jurassien» est heureux de vous inviter à Pierrefontaine-Les-Varans à la Roche du Trésor pour une journée sur le thème :
Paysages du massif Jurassien, des richesses à préserver
Programme complet ci-dessous en pdf !
Le collectif remercie la commune de Pierrefontaine-Les-Varans de lʼaccueillir dans son village riche dʼun patrimoine historique et naturel.
Retrouvez le programme complet : sorties terrain, conférences, expositions et buvette ci-dessous.
Le Collectif de défense de la nature «Pour les Paysages du Massif Jurassien» est heureux de vous inviter aux Verrières de Joux le samedi 7 mai pour une journée sur le thème :
Prés-bois, affleurements rocheux, murs, murgers, des richesses à préserver
-De 10h à 12h : Randonnée accompagnée à la découverte des prés-bois, pelouses sèches. Pique-nique tiré du sac. Rendez-vous à 9h30 à la Petite École.
De 13h30 à 19h : Sorties commentées sur le terrain, conférences expositions, buvette
Le collectif remercie la commune des Verrières de Joux de lʼaccueillir dans son village riche dʼun patrimoine historique et naturel.
Retrouvez le programme complet : sorties terrain, conférences, expositions et buvette ci-dessous.
Les membres du collectif « Pour les paysages du Massif Jurassien » travaillent activement à la préparation de l’après-midi du samedi 23 octobre. La Journée sera intitulé « Paysages du Massif jurassien, richesses à préserver ».
Retrouvez le programme complet : sorties terrain, chantier pierre sèches, conférences, expositions et buvette !
Regarder aujourd’hui une série de spots télévisuels promouvant le Comté dans les années 1970 nous fait emprunter la machine à remonter le temps.
Plus que la réalité, l’imaginaire de l’époque s’y déploie : le Comté « au bon lait cru » y est vendu par un crémier, dont la boutique donne sur une place de village. Avant d’emporter un quart de meule, l’équivalent de 8 à 11 kg quand même, une (belle) cliente en imper mastic assure, face à la caméra : « Nous, on adore le comté ». Les spots tournés en extérieur sont les plus vintage… et sans doute l’étaient-ils déjà partiellement pour les téléspectateurs urbains des années 1970.
Juchée sur une bicyclette, une (belle) livreuse de Comté traverse au son de l’accordéon, champs et village, sous un soleil estival. Elle rencontre quelques habitants typiques de la Franche-Comté : un paysan, poussant des bêtes à cornes (oui, ce sont des vaches), un curé en soutane (Vatican II n’avait pas encore touché ces contrées reculées !) ou de jeunes footballeurs virilement alignés au bord d’un stade à regarder passer la belle.
Tous croquent à pleines dents le délicieux fromage en agitant leur tranche de Comté qui sonne comme une clochette. La voix off nous vante « l’herbe riche » et « les grands pâturages », tandis qu’un bouquet de fleurs multicolores illumine la meule sur laquelle il est posé.
Des fleurs fraîchement cueillies dans un pré voisin sans doute… à l’heure de l’extinction de la biodiversité végétale, on serait bien en peine aujourd’hui d’en cueillir un similaire ☹
Jura Nature Environnement, associé au Collectif pour les Paysages du Massif Jurassien, et avec le soutien de l’Office Français de la Biodiversité, organisent dès à présent et jusqu’au 30 juin prochain un concours photos afin de valoriser la richesse, la beauté et la fragilité des affleurements rocheux et leur intérêt dans le paysage et pour la biodiversité.
Objectif ?
Vous donnez l’envie de découvrir les affleurements rocheux qui vous entourent !!
La formation des dolines – que l’on appelle aussi « emposieux » ou “creux“ – trouve son origine dans la dissolution du fond rocheux ou dans l’effondrement du toit d’une cavité sous-jacente.
De fins connaisseurs de la chaîne du Jura, habitués de longue date à parcourir monts et vaux, affirment qu’ils remarquent clairement que certaines dolines s’approfondissent d’année en année.
Les géologues le confirment : les dolines se creusent progressivement et témoignent, à leur échelle, de l’évolution du paysage.
Singularité paysagère, les dolines sont aussi des biotopes précieux pour certaines espèces végétales et certains animaux qui y sont associés, comme les papillons. Elles jouent également un rôle clé dans l’infiltration des eaux de surface dans le sol et donc dans les débits des rivières.
Anciennes décharges, comblement par des matériaux de démolition, abandon de déchets verts, disparition pour cause de nivellement,…les dolines sont également en danger de disparition. Les dolines sont donc souvent prises pour des poubelles. L’eau de pluie et de ruissellement percole directement à travers les déchets abandonnés dans les dolines.
Problème : dans le karst, les sols, qui jouent un rôle de filtre naturel, sont peu épais, voire inexistants dans les dolines. Cette absence de filtre facilite le transfert des éléments polluants vers le sous-sol et créé un danger d’atteinte à la qualité des eaux de sources captées en aval.
Le comblement des dolines et le nivellement du terrain abouti à un appauvrissement du paysage…
Merci de ne pas combler les dolines afin de préserver la diversité du paysage et leur fonction écologique et hydrogéologique.
Les pâturages du Jura avec leurs bosses caillouteuses et leurs creux sont vraiment une spécificité de nos paysages. En plus de leur beauté intrinsèque, ils offrent des habitats riches en espèces de toutes sortes. Sur ces endroits, il s’y pratiquait une culture extensive qui permettait de conserver une importante richesse floristique et faunistique. Mais l’intensification des pratiques agricoles a changé la donne. L’utilisation du casse-cailloux reste la plus brutale de par ses effets irréversibles.
En peu de temps, les bosses, les affleurements rocheux et autres éléments karstiques, les haies, les murs et murgers si importants pour la biodiversité sont éliminés et le terrain complétement lissé. Bien que les premiers cas de girobroyage datent des année 1990, cette pratique est aujourd’hui méconnue, autant du grand public que de certaines autorités. Il est donc impératif de faire connaître ce problème autour de vous. On est surpris des réactions qui montrent un attachement fort à ce type de paysage si caractéristique de notre Massif Jurassien.
Jusqu’à présent, aucune loi ne règlemente vraiment l’utilisation du casse-cailloux. Un collectif de plusieurs associations régionales essaie de sensibiliser le public, de convaincre les instances décisionnaires, le monde agricole de la protection nécessaire de ces habitats. Mais le combat est âpre, d’autant plus qu’il n’existe pas à ce jour de données fiables sur :
l’ampleur des dégâts,
la richesse de ces milieux encore existant,
la réelle richesse biologique de ces endroits,
sur les effets agronomiques de la pratique du casse-cailloux,
Ci-dessous un petit montage vous montrant la richesse paysagère, faunistique et floristique des ces milieux
Les affleurements rocheux du Massif Jurassien sont une particularité unique au niveau européen.
La variété des milieux, la mosaïque paysagère, l’exploitation traditionnelle des herbages caractérisent le Jura, un haut lieu encore aujourd’hui de la biodiversité. Pour autant, celle-ci connaît un recul massif ces vingt dernières années, notamment sous l’effet de l’intensification des pratiques agricoles.
La perte de biodiversité touche sérieusement notre région. Si l’on prend l’exemple des oiseaux, le taux d’espèces nicheuses menacées est de 40 % en Franche-Comté. C’est plus important qu’au niveau national. En Franche-Comté, le problème est plus important qu’en Bourgogne : 2 espèces nicheuses ont disparu en Bourgogne, 13 en Franche-Comté.
La part d’espèces « en danger critique d’extinction » est de 17 % en Franche-Comté, le double de la Bourgogne ! C’est dire s’il y a urgence à protéger la biodiversité de notre « grande » région, notamment dans sa partie montagneuse !
Pour qu’une espèce se maintienne, il faut non seulement que son habitat soit conservé mais également que les surfaces soient suffisamment vastes et connectées afin de maintenir une population et une diversité génétique suffisantes. Ce constat est à l’origine de la mise en place des trames vertes et bleues. La particularité des affleurements rocheux est d’être un écosystème discontinu, en « pas japonais » (taches dispersées). La destruction d’une seule des taches a un impact.
Uniformisation
L’alternance prairies de fauche (fleuries?) et pâtures parsemées d’affleurements, pré-bois, dolines, haies constituent un paysage remarquable propre au Massif Jurassien. Le modèle de pratiques agricoles qui se généralise conduit à l’uniformisation du paysage qui se banalise. Comment justifier de produits d’un terroir dans ces conditions, comment justifier d’un attrait particulier auprès de visiteurs ?